Les nouvelles recommandations de l’ESC/ESH 2018 portant sur le diagnostic et la prise en charge de l’hypertension artérielle proposent l’utilisation de traitements combinés pour le traitement initial de la plupart des patients étant donné le risque cardiovasculaire élevé, des cibles tensionnelles plus basses et surtout la promotion d’une utilisation plus large de la mesure de la pression artérielle en ambulatoire. Elles mettent en accent le rôle clé des acteurs de santé notamment des pharmaciens dans la prise en charge à long terme qui s’inscrit dans la stratégie globale visant à améliorer le contrôle de la PA des patients traités pour l’HTA à travers le suivi, le soutien de l’observance et l’éducation sanitaire et thérapeutique.
Le diabète constitue sans aucun doute un des défis majeurs pour la santé dans le monde, une priorité de santé publique e surtout un enjeu pour l’avenir autant par sa fréquence que par la gravité de son retentissement.
L’émergence alarmante du diabète dans le monde et surtout dans les pays en transition économique comme la Tunisie est fortement liée aux modifications du « style de vie » caractérisé par l’adoption de nouveaux modes alimentaires, l’inactivité physiqueet le stress.
Ce constat souligne l’impératif du renforcement d’une stratégie de prévention et de prise en charge du diabète de type 2.
Les règles hygiéno-diététiques constituent le premier acte thérapeutique du diabète de type 2. Elles doivent être personnalisées, négociées avec le patient et modulées par le bilan nutritionnel spontané établi grâce à une enquête alimentaire, le bilan clinique du diabétique et le bilan évolutif de la maladie. Elles associent des mesures quantitatives et des mesures qualitatives complétées par l’éducation nutritionnelle.
Le besoin énergétique dépend de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle et de l’intensité de l’activité physique. Néanmoins, la restriction calorique est souvent la règle. En pratique, on réduit de 25 à 30% l’apport spontané avec un minimum de 1500 Kcal. L’objectif de cette restriction calorique est la réduction pondérale qui améliore via une diminution de l’insulino-résistance le profil glucidique et surtout l’hyperglycémie post-prandiale.
La répartition équilibrée des trois nutriments énergétiques est impérative :
L’apport glucidique doit représenter 55-60% de l’apport énergétique total (AET), en privilégiant les aliments à index glycémique bas (< 50) aux dépens des aliments à index glycémique élevé (entre 50 et 75) dont la consommation doit être limitée à 10% de la ration calorique.
L’apport lipidique doit représenter 30% AET avec répartition équilibrée des différents acides gras dans la ration lipidique.La réduction de l’apport protidique est recommandée chez le diabétique et cet apport doit être limité à 0,8 g/Kg/j. L’apport recommandé en fibres alimentaires est de 25-30 g/j.
L’éducation nutritionnelle est obligatoirement couplée aux prescriptions diététiques et conditionne l’efficacité de toutes les autres mesures thérapeutiques.
Thème : Une gestion des ressources humaines assurant la croissance de la pharmacie:
La gestion des ressources humaines est un axe essentiel dans la gestion de la pharmacie. Sa réussite engendre systématiquement l’optimisation de la performance de celle-ci.
Ci-dessous, seront présentés les principaux aspects de la gestion du personnel des pharmacies d’officines :
CHAPITRE 1 : LE CADRE JURIDIQUE REGISSANT LA RELATION ENTRE EMPLOYEUR ET EMPLOYE
CHAPITRE 2 : LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES :
SECTION N°1 : Le recrutment:
1.1- Identification du besoin
1.2- Le contrat de travail
1.3- Les encouragements à l’emploi
1.4- Les Obligations envers la CNSS
SECTION N°2 : La Gestion de la carrière:
2.1- La gestion des échelons et des catégories:
2.1.1-L’avancement d’échelon
2.1.2- La promotion de catégorie:
2.1.2.1- La promotion au mérite
2.1.2.2- La promotion automatique
2.2- Le droit aux congés
2.3- La rémunération
SECTION N°3 : La rupture de la relation de travail.
Thème : Une bonne gestion de la trésorerie et un équilibre financier d’une Pharmacie :
L’équilibre financier et la trésorerie sont deux axes importants pour assurer la continuité de l’activité et réaliser les performances souhaitées.
Ce thème est décliné en quatre parties :
1 : ANALYSE DE LA SITUATION FINANCIERE A PARTIR DU BILAN
2 : les principales règles d’EQUILIBRE
3 : Les mauvaises pratiques à éviter
4 : L’importance des prévisions et budget
Thème : Optimisation fiscale et gestion de risque :
L’optimisation fiscale consiste principalement à minimiser l’impôt sur les bénéfices ou l’impôt les revenus ; Il s’agit donc d’un ensemble des techniques et des procédés légaux prises afin de maitriser et de réduire la charge fiscale.
L’optimisation fiscale repose sur le respect des obligations fiscales de forme, la tenue d’une comptabilité probante et la gestion proactive des risques fiscaux.
Sachant que la gestion fiscale optimale permettant d’opter pour les choix fiscaux les plus pertinents et de tirer profit des avantages fiscaux prévus par la réglementation fiscale en vigueur.
Enfin les techniques d’optimisation fiscale ne doivent être confondues avec la notion de fraude et d’évasion fiscale.
Ce thème est décliné en trois parties :
La 1ère partie consacrée au respect des obligations fiscales telles que notamment :
Le dépôt des déclarations, la tenue de la comptabilité, la facturation des ventes, effectuer la retenue à la source sur les paiements et le respect du droit de communication et du droit de contrôle fiscal.
La 2ème partie concerne la Gestion proactive des risques fiscaux :
1- Les risques liés au patrimoine de l’exploitant tels que notamment : Enrichissement injustifié ; Revenus non déclarés.
2- Les risques liés à l’exploitation tels que notamment : la marge brute insuffisante, les encaissements supérieurs au chiffre d’affaires déclaré ; les achats sans factures ou des achats non comptabilisés ; les retraits excessifs de l’exploitant ; La valeur réelle du stock différente à celle comptabilisé ; dépôt de la déclaration sur le revenu après l’échéance.
La 3ème partie illustrera la Défiscalisation :
1- Les déductions communes telles que notamment : Les primes afférentes aux contrats d’assurance vie ; les cotisations obligatoires au régime de sécurité sociale et les intérêts échus et payés des prêts relatifs à l’acquisition ou la construction d’un seul logement dont son coût ne dépasse pas le montant de 200000 dinars.
2- Dégrèvement financier : tels que le réinvestissement des revenus au capital initial ou à son augmentation des sociétés éligible au développement régional ou au développement agricole ; les revenus déposés dans les comptes d’épargne en action ou dans des comptes d’épargne pour l’investissement.
Les revenus réinvestis au capital ou déposés au fonds gérés par Sociétés d’investissement à capital risque et fonds communs de placement à risque.